Éditoriaux/Opinion

Un mot pour les mandats et positions de l’AGECEM

IMG_3890Une assemblée générale ordinaire s’est tenue le 10 février 2016 au café étudiant. Bien que son commencement soit prévu pour midi, l’assemblée ouvre à 13 h. Il est impossible de le mesurer fidèlement, mais nul nie que les membres de l’assemblée ont tous une affinité pour un point particulier mis à l’ordre du jour. Le septième point nommé (sans détours) : « Budget ». Le point tombait à l’avant-dernier rang dans l’ordre du jour, c’est-à-dire après l’entérinement des nouveaux exécutants — procédure qui était d’ailleurs tristement plaisant à témoigner. Il est bien, cependant, de voir l’AGECEM mettre ses priorités en ordre (l’entérinement des nouveaux exécutants semblait d’être le premier point qui piquait l’intérêt des exécutants à l’assemblée).

Non, cet éditorial ne traite pas le point budget ni l’entérinement des nouveaux gens sur l’exécutif de l’association des étudiants lors de cette affreuse assemblée, mais il ne se gênerait pas de divulguer quelques principes, voire critiques, du point « Mandats et positions », aussi un point étant à l’ordre du jour de l’assemblée en question, et la participation morose des exécutants de l’AGECEM.

Un point « Mandats et positions » sert à quoi?

Selon nous, un point « Mandats et positions » en assemblée générale appelle à l’adoption d’affirmations et de positionnements de l’association des étudiants sur des enjeux politiques et sociaux — un point similaire, voire identique, au point « Plan d’action ».

« C’est inutile de mettre un point Mandats et positions quand il a un point Plan d’action », a dit la très belle Gabrielle, une employée de l’AGECEM.

D’accuser une association étudiante en crise de mettre des points oiseux à l’ordre du jour d’une assemblée générale et d’ailleurs gaspiller le temps des étudiants présents ne prouverait jamais d’être pratico-pratique. En effet, ce n’est pas nécéssairement la faute du bureau exécutif de l’AGECEM selon Gabrielle : « C’est une mesure qui est compensatoire au fait qu’il n’a pas de mobilisation qui se fait à l’intérieur des murs du cégep par rapport aux enjeux sociopolitiques. »

L’autre côté de la médaille

Un point « Mandats et positions » aurait aussi la chance de louer de l’espace pour un autre genre de discours en assemblée générale. On pourrait débattre sur l’importance de certains enjeux avant d’adopter un plan d’action. Quand le plan d’action est adopté, les assemblées antérieures pourraient avoir un point « Mandats et positions » pour assurer la suivie du plan d’action au cours de la session.

Par contre, on pourrait rencontrer d’autres problèmes si un tel point figurait à l’ordre du jour de chaque assemblée générale selon Gabrielle : « Avoir un point Mandats et positions à toutes les assemblées générales pourrait donner une excuse à l’exécutif de perdre de vue de son Plan d’action du début de la session. »

Gabrielle note également qu’au lieu des étudiants, c’est les exécutants qui proposent des mandats lors des assemblées.

Une autofellation.

Finalement, c’est juste l’AGECEM. Laissez tomber.

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