Chroniques/Sports

Le vieux chien borné

Encore une fois cette année, les fans de hockey ont eu droit à une saison endiablée et très excitante; les matchs les gardant constamment sur le bout de leur siège…

Ce n’est pas partout le cas!

Pendant qu’à Montréal, le Centre Bell fait salle comble, remplissant 21 273 sièges tous les soirs de matchs, générant quelques 56 millions de dollars de profit par saison, l’aréna employant des centaines de personnes pour occuper différents postes (restauration, entretien, sécurité, billetterie) et l’équipe créant beaucoup de discussions dans l’espace public, certains chassent des bêtes inconnues en Floride et en Arizona alors que d’autres questionnent la météo en Caroline…

Ce qui nous ramène dans l’éternel débat du déménagement de certaines concessions vers des marchés plus friands de hockey ou encore d’une nouvelle expansion de la Ligue, réveillant ainsi les esprits dirigeants de la ville de Québec, qui se languit de ses fameux 62826-plus-250-minutes-penalite-eteNordiques. Mais, comme il était à prévoir, une fois les débats relancés sur ce sujet chaud, le commissaire de la Ligue Nationale et le conseil exécutif prennent un pas de recul et clament qu’il y a d’autres dossiers plus importants à régler en ce moment, ce qui repousserait donc le vote pour une éventuelle expansion en 2016… Pourquoi M. Bettman…? Pourquoi vous entêtez vous à garder des équipes dans des marchés morts et à dépenser nombres de billets verts pour garder ces pauvres joueurs dans ces malheureuses villes? Ne serait-il pas plus simple de trouver un marché où l’équipe pourrait se subvenir par elle-même, de manière autonome? Une ville avec des fans de hockey? Une ville comme Québec?

La chaleur fait fondre les ardeurs

Bon, il faut dire, la température n’est pas très coopérative. Les climats subtropical et désertique sont beaucoup plus enclins à la pratique du football, du soccer, du baseball ou encore du basketball qu’à la pratique de ce sport d’hiver que les canadiens affectionnent tant. Les propriétaires là-bas doivent se demander où ils s’en vont avec leurs skis dans le désert (littéralement dans certains cas).

Cela pourrait aussi expliquer le manque d’intérêt des publics sud-américain et arizonien. Même avec le réchauffement climatique, il est très peu probable de voir de la neige ou encore des patinoires extérieures à Glendale, à Sunrise ou encore à Raleigh comme on peut voir presque partout au Canada durant l’hiver.

On va seulement comparer l’intérêt des fans, okay? En Floride, on offre des tout-inclus aux fans (4 billets, 4 hot-dogs, une rondelle autographiée, des chandails de l’équipe, etc.) pour 120$ et personne ne viens voir les matchs… Si on transposait ces offres au Centre Bell, la vente de billets serait comme le «black friday» américain. Le monde des alentours de Montréal virait fou! À Québec, on rempli le nouveau Centre Vidéotron pour les matchs des Remparts, une équipe junior de la LHJMQ…

Qu’attendez-vous, M. Bettman?

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